C’était en 1952, Renato Castellani remportait la palme d’or du festival de Cannes avec Deux sous d’espoir. Depuis, le cinéma italien a connu ses plus belles heures et ses traversées du désert, mais il a résisté à toutes les crises. Ettore Scola, Sergio Leone, Nanni Moretti, Marco Bellocio…Depuis 1953, la capitale haut-savoyarde a accueilli les plus grands réalisateurs.

Du 26 septembre au 2 octobre, Annecy braquera une nouvelle fois ses projecteurs sur les films qui ont marqué l’histoire du 7è art et ceux qui racontent le monde d’aujourd’hui. L’immensita, d’Emmanuele Crialese, ouvrira cette 40 édition. Une plongée dans la Rome des années 70, avec notamment Penelope Cruz. Très attendu aussi, Chiara, le film de clôture de Susanna Nicchiarelli, un biopic sur Sainte-Claire d’Assise. Entre les deux, les films de Mario Martone devraient attirer les amateurs d’opéra. Le réalisateur a profité de la fermeture des théâtres pendant le Covid pour réaliser Le Barbier de Séville, La Traviata et La Bohême. A noter encore un hommage à Ennio Morricone et la projection du Grand prix d’Annecy 2003 : Il dono, premier film de Michelangelo Frammartino. Sans oublier Interdit aux chiens et aux Italiens, le film d’animation d’Alain Ughetto, petit-fils d’immigrés  qui traversaient les Alpes pour fuir la misère.

Jacques LELEU

PHOTO : L’immensita, avec Penelope Cruz, ouvrira lundi le 40è festival du cinéma italien à Annecy.