Des fusils, des fusées, des animaux…Des créations nées d’un imaginaire débordant, nourri autant par la télévision que par la vie quotidienne. Le monde d’André Robillard est peuplé de créatures et d’objets qu’il ne cesse d’assembler au gré de ses trouvailles récupérées : vieux clous, fils de fer, ampoules, morceaux de bois, boîtes de conserves…A 89 ans, il reste un des représentants les plus inventifs et les plus productifs de l’art brut, défendu par Jean Dubuffet et les collectionneurs qui ont  su lui donner la place qu’il méritait.

A Chambéry, l’Espace Malraux consacre trois jours à la (re)découverte de cet artiste singulier, que rien de prédestinait à entrer dans les théâtres et les galeries d’exposition. Sa vie commence dans un hôpital psychiatrique, avant que l’établissement ne lui donne l’occasion de se réaliser par l’art tout en y occupant une activité d’auxiliaire de vie, de jardinier et d’employé à la blanchisserie. Découvert et encouragé par Jean Dubuffet, il n’aura de cesse d’enrichir sa collection au gré de son imagination.

Jacques Leleu

Au programme :

-Jeudi 30 septembre, 18h30, vernissage de l’exposition, présentée jusqu’au 9 novembre. Entrée libre.

-Vendredi 1^er octobre, 18h : conférence de Sarah Lombardi, directrice du musée de l’art brut de Lausanne.

-Vendredi 1^er, 20h : rencontre en musique avec André Robillard et Alain Moreau.

-Samedi 2, 19h : film « André et les martiens ».

PHOTO : Trois jours à Chambéry pour mieux connaître l’univers de l’artiste brut André Robillard. Photo FUSINA_Dominik