Amateurs de mélodrame au cinéma, ne boudez pas votre plaisir !
« VIVE LE MÉLODRAME OÙ MARGOT A PLEURÉ » ( A. de Musset)
Si, comme Margot, vous aimez les spectacles qui nous tirent des larmes, les films où les héros se débattent dans des situations pathétiques , plongés dans de sombres drames ballotés entre l’Amour et la Mort, l’actualité cinématographique va vous ravir, proposant deux films, au moins, bien propres à susciter l’émotion !
— «La Chambre des Merveilles » de Lisa Azuelos , sur nos écrans à partir du 15 mars , nous conte l’histoire de Thelma, une courageuse mère qui, pour tenter de tirer Louis, son fils, du coma où il est plongé à la suite d’un accident, entreprend de réaliser les rêves secrets que son rejeton avait noté dans son journal intime.
L’énergie d’ Alexandra Lamy qui incarne Thelma avec beaucoup de conviction et aussi la présence dans les rôles secondaires d’excellent acteurs ( on retiendra particulièrement le duo Muriel Robin / Martine Schambacher ) font que l’on se laisse captiver par cette improbable aventure.
— « Une Histoire d’Amour » d’Alexis Michalik sortira au cinéma le 12 avrll . C’est l’adaptation à l’écran d’une pièce de théâtre jouée avec grand succès durant plusieurs années à Paris et couronnée d’un Molière en 2020. Alexis Michalik, auteur et metteur en scène de la pièce et, tout naturellement, scénariste et réalisateur du film pour lequel il a choisi de conserver la même distribution qu’au théâtre : il tient lui-même un rôle important, entouré de Juliette Delacroix et de Marica Soyer. L’histoire d’amour du titre concerne les personnages incarnés par ces deux actrices. Elle se développe dans un contexte assez sombre , marqué par la maladie, l’addiction et la mort : une sorte de malédiction semble frapper la famille de l’héroïne et de son frère !
Malgré la beauté des images et la grâce des interprètes j’avoue être resté un peu en dehors de ce drame pathétique .
Margot serait contente : voilà de bien belles occasions de pleurer !
Amateurs de mélodrame ne boudez pas votre plaisir ! Mais un conseil : n’oubliez pas vos mouchoirs !
Jean-François MARTINON