PALMARÈS DU FESTIVAL DU FILM FRANCOPHONE DE VAULX EN VÉLIN
Comme je vous le disais il y a peu, si les séances publiques n’ont pas (encore)pu avoir lieu , les différents jurys du festival « Un poing c’est court ! » ont pu visionner à distance les films en compétition et ont délibéré aux dates prévues.
Le palmarès 2021 a été rendu public ce lundi 25/01 : la lecture des synopsis des films primés donne une grande envie de les voir ! On se précipitera donc au cinéma «Les Amphis » dès que la situation sanitaire permettra de les programmer !
Le thème de la famille semble être un point commun entre une bonne partie des films primés. Ainsi « JE DIS ÇA, JE DIS RIEN », film croate de Sanaa Milardivić, grand prix du festival, raconte l’histoire d’une cinéaste, de retour au pays natal, qui cherche à percer les secrets du comportement étrange de sa mère.
« STICKER » de Géorgi M Unkovski , prix spécial des jury presse et adultes, meilleur scénario pour le jury professionnel , est un court-métrage macédonien qui met en scène un homme au prise avec la bureaucratie aveugle et qui tente de rester un père responsable.
« DA YIE » d’ Anthony Nti , prix de la francophonie, prix spécial du jury professionnel, évoque les rapports qui se tissent entre deux enfants ghanéens et l’homme qui projetterais de les livrer à un gang.
« THIS IS MY NIGTHT » film égyptien de Noaman Yusuf évoque une journée qu’une mère passe avec son fils trisomique dans les beaux quartiers du Caire.
« PARTIR EN POUSSIÈRE » d’Aydin Gürsoy Hüseyin, montre jusqu’où une femme turque immigrée peux aller pour essayer de donner à son fils une vie meilleure. Il a été primé par le jury des grandes écoles.
L’héroïne de « KAOLIN », film français de Corentin Lemetayer Le Brize, distingué par le jury enfance, à onze ans et veux participer au championnat de moto cross qu’organise son père…
Beaucoup d’histoires de famille donc mais que cela ! « ANITA » film belge, prix lycée, évoque une très jeune fille, icône mondiale des jeunes pour le climat et « MARIUS » prix adultes parle, nous dit-on, d’élevage de basse-cour, de respect et d’amour !
J’espère que ces quelques indications vous donneront, comme à moi, une grande envie de découvrir ces films. Pour que , malgré tout, le film court démontre, une fois de plus, sa vitalité, sa diversité et son éclectisme !
Un grand bravo aux organisateurs du festival qui se mobilisent pour faire connaître en France des courts métrages venant des quatre coins de la francophonie avec une énergie admirable depuis 2001 !