Pour la quarante troisième fois la ville de Villeurbanne se place sous le signe du film court en cette fin novembre . Comme chaque fois la programmation est extrêmement variée et alléchante : cinq programmes dans la compétition européenne , un programme en compétition animation , onze séances spéciales, des séances scolaires et , bien entendu, la séance Ciné-Doudou, le rendez-vous favori des cinéphiles de moins de six ans !
Toujours les réalisateurs des courts métrages visitent les thèmes du moment : l’écologie, les menaces sur la paix, les injustices sociales et géographiques ou les problèmes liés à l’identité de genre seront, on s’en doute, évoqués au Zola durant ces dix jours . Mais le festival sait faire aussi une belle part à l’humour, à la fantaisie, à la poésie aussi. C’est l’un des principaux avantages des ( bons) festivals de courts que d’offrir une grande diversité de thèmes et d’approches, une sorte de panorama des formes cinématographiques d’aujourd’hui …..et aussi de demain car la plupart des grands cinéastes ont commencé par tourner des courts métrages !
Les Fellini et les Spielberg du futur se cachent, peut-être, parmi les réalisateurs des films présentés à Villeurbanne !
Enfin il ne faut pas oublier que le festival, comme le cinéma Le Zola qui le porte, doivent beaucoup aux bénévoles de l’Association « Pour le Cinéma » . Ce n’est pas faire injure à l’équipe de salariés , qui fait un travail remarquable, ni mésestimer l’aide des partenaires publics et privés, au premier rang des quels la ville de Villeurbanne dont le soutient constant est remarquable, de dire que, sans l’aide des bénévoles, le festival du film court de Villeurbanne n’existerait pas !
Jean-François MARTINON
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